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QUOI FAIRE EN CAS D’INFECTION COVID-19 OU CAS CONTACT

L’isolement des professionnels de santé – donc la cessation temporaire d’activité – doit se faire dans deux situations :
  • le kinésithérapeute est un cas contact à risque d’un porteur du SARS-CoV-2 ;
  • le kinésithérapeute est lui-même porteur diagnostiqué par test RT-PCR et/ou clinique (symptomatique ou non).

 

Dans la situation de « cas contact », l’isolement n’est pas systématiquesauf pour les situations suivantes :

  • si le professionnel a des symptômes évoquant une infection au SARS-CoV-2 ;
  • en cas de doute sur la possibilité du soignant à respecter les mesures barrières permettant d’éviter la contamination des patients ou des autres professionnels de l’établissement : le soignant contact doit être mis en éviction dans les mêmes conditions que les contacts en population générale.

 

Par ailleurs, un kinésithérapeute est « contact à risque » seulement si :

  • il a eu un contact avec un patient porteur du SARS-CoV-2 sans qu’ils ne portent de masques à usage médical (ou, pour la patient, un masque à la norme AFNOR) ;
  • il a pratiqué sans masque FFP2 de gestes à risque d’aérosolisation (kinésithérapie respiratoire notamment) à un patient atteint de Covid-19 ;
  • il a eu un contact prolongé (plus de 15 minutes dans un espace confiné) avec un soignant porteur du SARS-CoV-2 sans masque à usage médical.

 

Dans la situation où le kinésithérapeute est porteur du SARS-Cov-2, symptomatique ou non, la cessation temporaire d’activité s’impose.

 

La reprise d’activité

Un kinésithérapeute isolé peut reprendre son travail :

  • 7 jours après la date du prélèvement ayant donné un résultat positif (reprise au 8ème jours) pour ceux n’ayant développé aucun symptôme ;
  • 7 jours après le début des symptômes (reprise du travail le 8ème jour) si disparition fièvre et amélioration état respiratoire depuis au moins 48h.

Dans tous les cas et durant la première semaine de reprise, le kinésithérapeute est tenu de respecter des mesures barrière renforcées.

En outre, la reprise n’a pas à être conditionnée à l’établissement d’un nouveau test RT-PCR négatif.

Enfin, suivant l’état des facteurs de risque du professionnel lui-même, ces règles peuvent être adaptées ; dans ce cas, consultez l’intégralité des recommandations du Haut conseil de la santé publique qui sont toujours en vigueur concernant les mesures d’éviction des professionnels de santé.

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